Lorsqu’une femme découvre l’infidélité de son mari, l’envie irrépressible de contacter sa maîtresse peut surgir. Entre volonté d’obtenir des réponses, de se venger ou de raisonner l’autre femme, les motivations derrière cet acte sont multiples. Pourtant, avant de sauter le pas, il est sage de bien réfléchir aux risques d’une telle confrontation directe. Que dire à la maîtresse sans perdre son sang-froid ? Comment garder sa dignité ? Dans cet article, nous examinerons pourquoi l’idée de contacter la maîtresse de son homme émerge, ce qu’il est conseillé de lui dire ou non, et comment gérer au mieux ce face-à-face délicat.
Les motivations derrière l’envie de contacter la maîtresse de son mari
Lorsqu’on découvre que son conjoint a une liaison extra-conjugale, un ensemble complexe d’émotions surgit : colère, tristesse, humiliation, sentiment de trahison, peur de l’abandon… Le besoin impérieux de comprendre comment et pourquoi cela a pu arriver s’installe. Contacter la maîtresse peut alors apparaître comme le moyen d’obtenir ces réponses. Voyons plus en détails les motivations les plus courantes.
Chercher des réponses
La première motivation est souvent de combler le vide laissé par le conjoint qui, pris dans le déni ou la minimisation, refuse de répondre aux questions légitimes sur la relation extra-conjugale. On espère que la maîtresse, moins impliquée émotionnellement, sera plus à même de fournir ces réponses. On veut connaître la durée et l’intensité de la liaison, si des sentiments amoureux sont nés, si le conjoint envisage de quitter le foyer… Bref, Rassembler des informations pour y voir plus clair et atténuer l’incertitude angoissante liée à cette situation.
Se venger
Une autre motivation fréquente est la volonté de se venger, d’exprimer sa colère et de faire payer à la maîtresse la souffrance endurée. Les moyens envisagés sont variés : insulter, menacer, révéler publiquement son identité et son rôle dans la rupture… L’idée est de lui faire regretter d’avoir brisé un couple et une famille. Derrière ce désir de vengeance se cache en réalité le sentiment d’impuissance face à la trahison subie. Faire payer l’autre est une tentative désespérée de reprendre le contrôle.
La raisonner
Certains espèrent également convaincre la maîtresse de mettre un terme à la relation extra-conjugale, en faisant appel à sa compassion et à son sens moral. On tente de lui faire réaliser la souffrance engendrée et les dommages causés en brisant un couple, surtout s’il y a des enfants. On invoque des arguments rationnels pour qu’elle prenne conscience de la gravité de ses actes. Cette motivation part du principe que la maîtresse est de bonne foi et ignorait être impliquée dans une relation adultère.
Se comparer
La curiosité et l’envie de se comparer à la maîtresse sont aussi des motivations répandues. On cherche à comprendre ce qu’elle a de plus ou de mieux pour avoir séduit le conjoint. Derrière se cache une remise en question de sa propre valeur et de son pouvoir de séduction. Le contact direct est alors vu comme un moyen de juger objectivement ses atouts et ses défauts par rapport à la rivale.
Que dire à la maîtresse de mon mari : trois cas de figure
Faire une scène
Vous n’oublierez pas ce moment de sitôt. Vous pouvez entrer en contact avec la maîtresse de votre mari par téléphone ou en face à face. Il est très probable que vous évacuiez votre colère, votre peine et votre rancune en vociférant des insultes, voire en menaçant l’intéressée. Il n’est pas impossible que vous en veniez aux mains. Cette dernière situation est cependant rare puisque des poursuites pénales peuvent être encourues.
Résumé de la situation :
- Libérer vos émotions vous procure une sensation de soulagement,
- La maîtresse est considérée comme une victime aux yeux d’autrui et non comme une séductrice coupable,
- Votre mari cherchera à venir en aide à sa maîtresse et ne souhaitera plus continuer avec vous,
- Plusieurs personnes seront témoins d’une scène gênante,
- Vous serez confrontée à une perte de confiance en vous-même,
- Si jamais vous avez des enfants et que la relation de votre mari et de sa maîtresse devient sérieuse, vous risquez d’avoir à interagir avec elle par la suite. Ceci n’est pas évident après une scène scandaleuse…
Le bilan n’est pas très glorieux. Il faut donc éviter à tout prix de se comporter de cette manière. Si cette solution peut sembler la plus facile, elle sera pourtant à l’origine de répercussions négatives. Votre mari n’aura certainement pas envie de retourner à vos côtés si vous avez une telle attitude.
Demander à la maîtresse de s’éloigner de votre mari
Vous pouvez penser qu’implorer la maîtresse de votre mari de le quitter vous permettra de régler la situation. En trouvant les bons mots et en suscitant sa pitié, elle décidera peut-être de ne pas briser votre famille. Vous chercherez alors à prendre contact avec elle et à la rencontrer, autour d’un café par exemple. La maîtresse acceptera très certainement.
En effet, cette situation et votre demande confèrent un sentiment de pouvoir et de dominance à la maîtresse. Elle n’est plus seulement la maîtresse de votre mari mais de la situation. Vous serez probablement humiliée.
Malheureusement, l’issue de cette rencontre ne sera sans doute pas positive. Votre rivale acceptera de vous rencontrer par pure vanité et pour flatter son égo. Rien de ce que vous ne pourrez lui dire n’améliorera votre situation. Aucun argument logique ne pourra convaincre la maîtresse de votre mari, car la passion est plus forte que la raison. Si votre mari et sa maîtresse s’aiment et décident de partir ensemble, vous ne pourrez rien y changer.
Intimider la maîtresse
Dans une telle situation, il est bien possible que vous soyez prête à tout pour protéger votre vie de couple. Si votre mari n’est pas en mesure de vous nuire, vous pouvez essayer d’intimider sa maîtresse. Il existe plusieurs moyens de l’évincer.
Toutefois, il est important de noter que les méthodes d’intimidation ne seront pas efficaces si la maîtresse est sentimentalement impliquée. En revanche, si cette dernière considère votre mari seulement comme un amant, elle préférera sans doute le quitter. En effet, alors qu’elle pensait profiter d’un passe-temps agréable, cette situation ne lui apportera que des problèmes. Dans un premier temps, vous aurez l’impression que vous avez gagné et que votre mari est entièrement vôtre. Toutefois, il est très possible que la situation se détériore par la suite.
Si votre mari était amoureux de sa maîtresse, il souffrira de la rupture avec son amante et vous en tiendra responsable. S’il vous a trompée parce que votre vie de couple ne le satisfaisait plus, il recommencera certainement avec une autre. Par ailleurs, votre homme risque de ne pas apprécier que vous ayez agi de la sorte dans son dos.
Les risques du contact direct avec la maîtresse
Si toutes ces motivations sont compréhensibles, contacter directement la maîtresse n’est pas sans danger. Avant de franchir le pas, il est sage d’évaluer les risques encourus.
Manque d’objectivité
Sous le coup de l’émotion, il est difficile d’aborder sereinement la maîtresse. La discussion a toutes les chances de déraper dans la confrontation ou l’agressivité, sans apporter les réponses recherchées. Rongé par la colère et la peine, on n’est pas en position d’obtenir des informations objectives.
Mensonges et manipulation
Rien ne garantit la sincérité des propos de la maîtresse, qui peut mentir ou déformer la réalité pour se protéger. Ne partageant pas la relation conjugale, elle n’a qu’une vision partielle et subjective de la liaison. Elle peut manipuler la vérité et rejeter la faute sur le conjoint pour se disculper.
Perte de dignité
Se placer en position de suppliante ou d’agresseur vis-à-vis de la maîtresse peut être humiliant et nuire à l’estime de soi. Cela revient à lui accorder beaucoup d’importance alors que la responsabilité première revient au conjoint. Risquer de perdre sa dignité dans un accès de colère passionnelle est probable.
Agression en retour
Les représailles verbales ou physiques de la part de la maîtresse, voire de son entourage, sont aussi à craindre si l’on adopte une attitude menaçante ou diffamatoire. La confrontation peut déclencher en retour une agression franche de la part de personnes peu scrupuleuses.
Prolongation de la liaison
Contacter la maîtresse peut paradoxalement prolonger la liaison adultère que l’on souhaite terminer. Cela peut être interprété comme de la jalousie ou au contraire renforcer le sentiment de toute puissance de la maîtresse. Cela peut aussi fournir un prétexte au conjoint pour recontacter sa maîtresse et la plaindre.
7 erreurs à éviter dans la confrontation avec la maîtresse
Lorsqu’une femme découvre que son mari a une liaison avec une autre femme, elle peut ressentir l’irrépressible besoin de confronter la maîtresse. Bien que compréhensible, une telle confrontation directe n’est pas sans danger et risque d’aggraver les blessures plutôt que de les panser. Voyons dans cet article quelques écueils à éviter absolument dans ce type d’échange à vif.
1. Céder à la colère et l’agressivité
Le premier piège serait de laisser libre cours à sa colère, en insultant et en agressant verbalement la maîtresse. Même si la tentation de lui faire payer sa souffrance est forte, l’invective et la violence verbale ne feront qu’envenimer les choses. Garder son calme et sa dignité est plus constructif.
2. Rejeter toute la faute sur la maîtresse
Accabler la seule maîtresse est une erreur, car la responsabilité première revient au mari infidèle. Lui seul a trahi ses engagements, la maîtresse ne doit rien à l’épouse trompée. Centrer ses reproches sur le conjoint est plus juste.
3. Se placer en position de faiblesse
Adopter une attitude de victime fragile et suppliante face à la maîtresse est une stratégie ineffective, voire humiliante. Cela ne fera que renforcer son sentiment de toute-puissance. Rester digne et fort est bien plus efficace pour lui faire entendre raison.
4. Espérer sa compassion
Tenter de susciter la compassion de la maîtresse en invoquant le mal qu’elle a causé est vain dans la plupart des cas. Sa capacité d’empathie est limitée et elle trouvera des justifications à son acte. Mieux vaut faire appel à sa raison qu’à son cœur.
5. Attendre des excuses
Réclamer des excuses ou des regrets à la maîtresse revient à lui donner plus d’importance qu’elle n’en a réellement. Son repentir éventuel ne changera rien à la trahison du mari. Exiger plutôt des comptes à ce dernier.
6. Vouloir connaître les détails
Chercher à obtenir des détails croustillants sur la liaison est masochiste et contre-productif. Ces informations ne feront qu’attiser la douleur. Mieux vaut ne pas savoir et couper court à la discussion.
7. Espérer sa compassion
Penser que dévoiler sa souffrance poussera la maîtresse à mettre fin à la liaison est illusoire dans la plupart des cas. Elle se voit comme une victime et trouvera des justifications. Seule une prise de conscience du mari y mettra fin.
bonjour, mon mari a eu une maîtresse pendant 6 mois dont il était très amoureux. avant ça pendant 10 ans nous avons très peu couché ensemble car il n’en avait pas envie. Il est de retour à la maison depuis plus d’un an mais il ne veux pas me faire de cuni il me dit qu’il n’en a pas envie alors qu’il adorait ça avec elle.
il me dit qu’il m’aime mais je doute terriblement de ses véritables motivation à être avec moi. je l’aime plus que mes propres enfants je lui donne le meilleur de moi même, peux être que j’en fais trop pour lui.. je suis perdue et désespéré svp aidez moi